Le domaine de Pradines de Bas, c’est l’histoire qu’un arbre de vie et qu’une femme du pays languedocien écrivent ensemble

Le domaine de Pradines de Bas, c’est l’histoire qu’un arbre de vie et qu’une femme du pays languedocien écrivent ensemble.

Parce qu’au savoir-faire et au savoir être s’allie l’audace de la passion, Francine travaille ses huiles comme le sculpteur pétrit sa glaise. Désireuse d’explorer les richesses du terroir, sans jamais en trahir les secrets, elle en déploie le prisme aromatique en une véritable collection d’huiles d’olive, aux usages aussi larges que précis.

Le domaine propose ainsi une gamme de produits, aux accents rustiques et profonds, pour des associations culinaires alliant traditions et innovations. La douceur de la Lucques, olive de table vanillée des soirs d’étés, s’associe à la Picholine pour un jus aux notes d’amande et de beurre frais, qui s’exalte à la chaleur des plats méditeranéens. Le Bouteillan ravira, quant à lui,  nez et palais d’un corps léger, frais et fruité, et parfumera subtilement les chairs des poissons crus. Onctueuse et longue en bouche, l’Olivière sublime les entremets d’arômes complexes de tomate fraîche et de banane verte, avec une légère ardence. Enfin la cuvée Margaux, dont le socle fruité s’habille au gré des rendements et des arômes qu’elle rassemble, est reine de toutes les tables: d’une grande souplesse, elle séduit les arts culinaires tous azimuts.

C’est à la dégustation de ces panacées universelles que l’oléicultrice, en fidèle émule de la Pallas Athéna qu’elle a pris pour emblème, convie aujourd’hui les amoureux d’expériences gustatives, olfactives et fraternelles.

PHILOSOPHIE DU MOULIN

Lorsque les olives du domaine de Pradines passent le seuil du moulin, à la mi-octobre, c’est toute la poésie du terroir qui reprend vie.

Si le moulin de Francine profite de chaque automne pour faire peau neuve, c’est
parce l’ensemble des opérations qui transforment les olives croquantes en un jus onctueux s’y déroulent.

Aux étapes d’effeuillage, lavage et égouttage, jusqu’au broyage des fruits en une pâte d’olive, succèdent les travaux de décantage, dont l’action centrifuge décompose la matière : margines et grignons regagneront ainsi le sol en guise d’engrais naturel, tandis que l’huile viendra se lover au fond des cuves d’inox, à l’abri du soleil et des éléments, avant d’être assemblée par l’oléicultrice.

Digne d’un système d’horlogerie, l’orchestration précise qu’exigent ces manœuvres bénéficie d’un équipement d’avant-garde. Le moulin abrite ainsi une véritable artillerie, qui conjugue la fiabilité technique des décanteurs aux matériaux technologiquement éprouvés des cuves, gardiennes attentives des jus.

Parce qu’à la cadence effrénée de ces automates, évoquant l’animation joyeuse d’objets enchantés, s’ajoutent les arômes parfumés des vapeurs d’eau qui s’en dégagent, c’est à la contemplation d’une véritable chorégraphie, qu’invite la découverte du moulin de Pradines , dont les ronronnements rappelleront la dimension fantastique de l’alambic d’Émile Zola.